Depuis 2014, Claude Luy sublime les fragrances de ton existence avec ses Parfums d’Éveil. Sortir du milieu bancaire pour enrichir tes vibrations quotidiennes, cette trajectoire mérite d’être humée par des mots et des images.
D’habitude, dans l’artisanal, prévaut la bonne franquette esthétique. Lors des salons ou des marchés, c’est souvent un peu à la « présenté comme je te pose ». Pas chez Claude Luy. Oh non. Le stand de Parfum d’Éveil détaille son caractère. Elle se montre vigilante sur les détails. Il y a du tissu so(m)bre, différents niveaux d’exposition, aucune surcharge, un système d’éclairage inclu dans la structure supérieure. Tu comprends la démarche de Claude pétrie de précisions rien qu’en regardant comment elle met en valeur ses créations.
Naissances olfactives
Avec son mari Benoît – géobiologiste – elle présente ses parfums depuis 2014. Cette date marque son premier marché, un moment où toutes les évidences se sont croisées pour les naissances olfactives. Sur son site, Claude a publié un superbe texte qui souligne sa démarche avec ses propres mots, mûrement réfléchis, qu’il serait dommage de cloner. Ce sont eux qui m’ont servi de déclencheur à l’interview qui suit. Où se greffent et poussent d’autres éléments.
Auparavant, Claude officiait derrière un guichet de banque ce qui était un peu gâcher une destinée de druidesse contemporaine. Bien plus en amont, cette fille d’Evionnaz – née Rappaz, fille d’un collègue journaliste (ce que j’ignorais totalement avant notre rencontre) – collectionnait déjà les flacons de parfums. J’en reste là car la suite lui revient.
Depuis, Parfum d’Éveil s’est ouvert à d’autres initiatives. Claude et Benoît élaborent un nouveau site bientôt en ligne « avec plein de surprises ». Dans un petit mot Messenger, Claude me cite pêle-mêle les projets aboutis ou en concrétisation depuis notre tête à tête filmé : « une plateforme pour télécharger gratuitement des rituels parfumés avec les Parfums, la mise en place d’une formation « pratique thérapeutique des Parfums d’Éveil » et bientôt d’autres ateliers parfumés… »
La première interview date du 18 août 2017, soit bien avant la naissance du site Valais Surprenant. Elle se déroule chez les Luy, à Collombey, un appartement d’un blanc immaculé, dépouillé où chaque objet est posé là, pas autre part, parce que là, c’est là. Dans la bibliothèque, les livres se classent selon la couleur de leurs tranches. Un système de rangement particulier comme le sont Claude et Benoît (le « yang » du couple). Avec alternative-tv.info et son fondateur-caméraman-réalisateur-monteur Maxime Provenzano, nous avons multiplié les reportages, dans l’idée de dédier un sujet à chaque parfum/chakra. Voici ce qui a survécu sur YouTube (et pas sur Viméo):
Comme tu le perçois, l’acte a joint la parole donnée jusqu’au moment où les disques durs d’un Mac ont cédé à leur faiblesse technique. Les images stockées se sont envolées vers d’irrémédiables paradis numériques perdus (c’est poétique, mais cela nous a quand même bien emmerdés !). Un virus supplémentaire contaminant alternaTiVe au printemps 2019, il a été décidé que les signes se multipliaient pour d’autres initiatives positives. Dont celles de rassembler sur www.valaisurprenant.ch ce qui avait été bâti autour de Claude (et bientôt Benoît). Avec l’accord de chacun.e, (re)voici ces vibrations… Souviens-toi que la mémoire émotionnelle des odeurs se stocke dans l’hippocampe et l’amygdale. Elle ne s’efface pas, ELLE ! Grâce à Claude, ces senteurs se muent en de belles essences de vie.
Joël Cerutti